On décèle déjà son nom en 1118, qu'un curé en mal de latin transforma en Angrelium, dont dériva Angrel (1222), Angreau (1367), prononcé encore de cette manière actuellement, Angarel, qui fait penser aux diableries, et enfin Angerel, Angirel et Angriel. Sans doute, vu la toponymie, le ruisseau qui traverse le village a-t-il pu donner le nom du dit-lieu.
Village au relief très tourmenté, Angreau présente de profondes cavées et un sol argileux mâtiné du sable quartzeux que charrie la grande Honnelle, un sable contenant des paillettes de mica.
La Honnelle y opère de nombreux changement de cours. Elle s'y assagit puis disparaît dans les Hauts-Bois, vers Angre. Auparavant, le lit de la rivière devait se trouver du côté du ruisseau d'Angreau, qui n'en constitue aujourd'hui qu'un des affluents. Ce ruisseau vient de Roisin ; il folâtre du côté des fonds d'Angreau, c'est-à-dire de la ferme importante des Seigneurs qui fit partie au XVIéme siècle du domaine des Montfort.
Le village n'a jamais été très important : en 1200, il n'y avait que douze feux (ou ménages).
En 1830, on compte 50 habitants.
Angreau faisait autrefois partie intégrante d'Angre.
Les noms des lieux-dits de la localité sont étranges, on a :