LE CULTE
L'église
L'église de Baisieux, dédiée à Sainte Aldegonde, possède une tour en briques datant de 1759, une tour qui a résisté assez bien aux incendies qui détruisirent les nefs de l'Eglise.
Le futur Léopold II passa plus d'une vacance dans la localité durant son enfance. L'église devait son nom à un pèlerinage qui est aujourd'hui victime du temps. De style semi-classique, elle possède un cachet bien à elle, souligné par le clocher de 1759, restauré notamment en 1830.
Le Mobilier
On peut y trouver une statue de Sainte Aldegonde en bois sculpté et polychromé du XVIIe siècle. Le trésor de l'Eglise comprend également des biens ayant appartenu aux Trinitaires d'Audregnies. On voit un bel ostensoir, et trois tableaux représentant le baptême du Christ, le martyre de Saint Adrien, et celui de Saint Étienne. Une croix monumentale, qui ornemente le village, a coûté, en 1763, treize livres et un sol. Elle possède son histoire : Des buveurs repentants, en effet, qui tenaient leurs assises bacchiques dans un café sis en face, décidèrent de consacrer à son achat les gains réalisés au... jeu de carte. Comme quoi, il est des soirées arrosées qui peuvent avoir, et pourquoi pas ?, vocation historique. L'église de Sainte-Aldegonde possède des richesses royales. Un enfant de Baisieux, Jacques-Henry Ansiau, fut chapelain de la cour de Laeken, et confesseur privé de la Reine. Il avait vu le jour à Baisieux le 12 mai 1780, et avec le consentement de la Cour, il légua à la paroisse tous les vêtements sacerdotaux de la chapelle royale.
La chapelle de Baisieux
La chapelle de Baisieux ou Chapelle de Notre-Dame du Bon Remède se blotissait aux pieds d'immenses châtaigniers à l'orée du Bois du Déduit, non loin du cimetière communal. Elle a été construite en 1876, grâce à la générosité de la famille d'Aremberg, propriétaire à cette époque, des biens de la seigneurie de Baisieux et de Quiévrain. c'etait un lieu de pèlerinage qui attirait surtout les malades ou les familles des malades qui venaient s'y recueillir.